Un Certain Regard " LE GRAND SOIR " Directed by: Benoît DELÉPINE, Gustave KERVERN Country: FRANCE, BELGIUM Year: 2011 Duration: 92.00 minutes Credits: Benoît DELÉPINE - Director Gustave KERVERN - Director Benoît DELÉPINE - Screenplay Gustave KERVERN - Screenplay Hugues POULAIN - Cinematography Paul CHAPELLE - Set Designer Stéphane ELMADJIAN - Film Editor Guillaume LE BRAZ - Sound Actors: Albert DUPONTEL - Jean-Pierre Bonzini Benoît POELVOORDE - NOT Anne FONTAINE - La mère Areski BELKACEM - Le père Serge LARIVIERE - Le directeur Bouli LANNERS - Le vigile Yolande MOREAU - La mère de la punkette Synopsis: Two brothers who are complete opposites : one is a salesman in a chain store, while the other fancies himself the oldest punk-with-a-dog in Europe... But the twists of modern life will reunite them, putting them both on the street. Now confederates of the Punk Attitude, the two men put everything on the line to spark off a new revolution... *** Les Bonzini tiennent le restaurant « La Pataterie » dans une zone commerciale. Leur fils ainé, Not, est le plus vieux punk à chien d’Europe. Son frère, Jean-Pierre, est vendeur dans un magasin de literie. Quand Jean-Pierre est licencié, les deux frères se retrouvent. Le Grand Soir, c’est l’histoire d’une famille qui décide de faire la révolution… à sa manière. RÉSISTANCE / EXISTENCE Benoît Delépine : Brigitte nous avait fait un beau cadeau, en écrivant une chanson qui s’appelle « Le grand soir ». C’était vraiment un appel à la révolution et il devait conclure le film. Mais, au montage, on s’est aperçu qu’un appel aussi tranché ne nous correspondait pas : on n’y croit pas, alors pourquoi donner envie aux jeunes de tout casser ? Péter les choses en une journée ? Et après ? Franchement, notre idée est que c’est déjà à chacun de faire en soi la révolution. Gustave Kervern : On a envie que les choses bougent mais si on ne donne pas de la force à son propos, ça ne peut pas marcher. Souvent, les révolutions se font d’une manière violente, malheureusement. On préférerait que les politiciens aient une vision à long terme de la société. Dommage que ça ne soit pas le cas… Benoît Delépine : Ce qui est intéressant dans le film, c’est que chacun des personnages fait sa révolution, y compris les parents. Gustave Kervern : Il n’y a jamais vraiment de morale. Jean- Pierre n’est pas un symbole de réussite (rires). L’idéal se situe à un plus petit niveau… Il y a eu trois fins possibles : dans le scénario du départ, on prévoyait de finir à la Madrague, en allant au bluff chez Brigitte Bardot (rires). Ensuite, on voulait terminer, sur la chanson de Brigitte Fontaine, en mettant le feu à la zone commerciale, mais comme on s’y était parfois senti bien, pourquoi faire ça ? Comme disait Benoît sur le tournage, c’était « foutre le feu à un sapin de Noël ». Benoît Delépine : Ce qu’on avait prévu, ça faisait « Pieds Nickelés » dans le mauvais sens du terme. On est passé par de grands moments de solitude, avant de trouver la fin qui est à l’écran. Gustave Kervern : Les choses simples sont souvent celles qui fonctionnent le mieux. © 2011 AD VITAM DISTRIBUTION.
- LE GRAND SOIR: FILM CLIPS (VF): " CLIP #2" -